01. TRY

words & music – Gregory ERB
Nathan Bedel : Drums
Nikos Kevorkian : Guitar Solo & bridge orchestra
Greg : everything else

02. LONGING FOR

words & music – Gregory ERB
Nathan Bedel : Drums
Greg : the rest of it

03. ANSWERS

words & music – Gregory ERB
Nathan Bedel : Drums
Greg : what else?

04. ECHO

words & music – Gregory ERB
Nathan Bedel : nothing but Drums
Mika Apamian : nothing but vocals
Ludovic Delzenne : nothing but 7-5-6-4
Greg : all that’s left of it

05. NEED THE WORLD

words & music – Gregory ERB
Nathan Bedel : Drums, Snare Drum
Anthony Girod-David : Snare drum
Quentin Dubreuil : Snare drum
Frederic Touache : soprano saxophone
Greg : Whatever…

06. ROOM WITH A VIEW

words & music – Gregory ERB
Nathan Bedel : Drums, Timpanis, Marimbas, Snare drum
Anthony Giraud-David : Snare drum
Quentin Dubreuil : Snare drum
Greg : none of the above

07. SO CLOSE TO ME

words & music – Gregory ERB
Nathan Bedel : Drums
Ronan Morin : Lead Guitar (intro & finale)
Nikos Kevorkian : Lead Guitar (mid & finale)
David Bittoun : Cello
Greg : Vocals (indeed) and some other stuff

08. PRINTS IN THE SNOW

words & music – Gregory ERB
Carole Chabry : vocals
Greg : everything else eventually

09. GRANTED

words – Gregory ERB / music : Cedric PEREIRA & Gregory ERB
Nathan Bedel : All minor instruments
Cedric Pereira : Vocals & Guitars
Greg : a little bit of everything

10. VISAGES

words & music – Dorian BEDEL & Gregory ERB
Nathan Bedel : Drums
Dorian Bedel : Vocals
Greg : It’s getting late, right?…

11. THANK YOU

words & music – Gregory ERB
Nathan Bedel : Drums, Snare Drum
Anthony Girod-David : Snare drum
Quentin Dubreuil : Snare drum
Fabien Labonde : Keyboard Solo
Greg : Ok, that’s it, I quit !

12. SANGUE IMPAZITTO

words & music – TIMORIA
Nathan Bedel : Drums
Aurelien Mauro : Lead Guitar
Greg : Thank God, I don’t play the violin

13. THE PHANTOM’S THEME

words & music – Paul Williams
Greg : Yeah, right…

Tous droit réservés par Grégory Erb, Dorian Bedel et Cedric Pereira
DEPOT SNAC n° 8-3177 / 8-3178 / 8-3179 2-09-2008
© THE HOLIDAY ARMADILLO 2010

Cette creation est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.


Patiently & endlessly produced, engineered & mixed by Gregory ERB

Drums arrangements by Nathan Bedel & Gregory Erb

Percussions & snare transcriptions by Nathan Bedel, Anthony Girod-David & Quentin Dubreuil

« Le Choeur des petits enfants à la gueule de bois » is :

Merav Doukhan
Aurore Michel
Estelle Fieve
Dorian Bedel
Mika Apamian
Cedric Pereira
Guillaume Dessay

Recorded in various studios at various times between 2001 & 2009
THE EDIT ROOM STUDIO
TWIN COLOR STUDIO
CINEPHASE STAGE 3 & 4
FRIGO STUDIO

Drums recorded at CINEPHASE STAGE 3 – july-august ’09

Drums recording facility provided by Impact Evenement

Mixed at CINEPHASE STAGE 3 – october- december ’09

Mixing advisors : Cedric Pereira & Aurelien Mauro

Cinephase Technical advisor : Vincent Demortain

Mastered at TCS Studio by Griff & Co

Artwork, layout & photographs by Davidian Haven for Haven Productions


CONTACTS : Gregory ERB – gregory.erb@cinephase.com – 06 14 94 26 87


THE HOLIDAY ARMADILLO

UN CONCEPT EN MUTATION

Par Jaïve PICKROL

Après de nombreux essais infructueux de l’auteur de ces quelques lignes à essayé de résumer au mieux le concept de The Holiday Armadillo, après des nuits d’effroi
durant lesquelles, plongé dans une tasse de café froid, la page blanche semblant le narguer, il sondait les tréfonds de son cerveau pour extraire la substantifique
moelle du projet susnommé, après avoir mainte fois tenté de mettre fin à ses jours devant l’énormité du travail à fournir… Après donc quelques petits désagréments
mineurs, nous sommes allé demander quelques instants de confidence à l’homme qui saurait le mieux en parler, tout simplement.

Jaïve Pickrol : Tout d’abord, merci de me recevoir, je sais que
ton emploi du temps est des plus chargés et que le monde ne s’arrête jamais de
tourner…

Greg Erb : Mais c’est bien normal, tu ne fais que ton travail…

Merci donc, et première question, et pas des plus originales, peux-tu te présenter ?

Je vais vous faire la version courte pour le moment, sinon le premier tome de mes
mémoires se vendra beaucoup moins bien ! Je fais de la musique depuis que je suis tout petit,
j’ai dû commencer le piano avant même de comprendre ce qu’était un piano. Au lycée j’ai eu
le flash de ma vie en découvrant qu’avec deux magnétos K7 et un micro on pouvait faire jouer
le même musicien avec lui-même à l’infini, incroyable, non (rires)? J’ai joué dans un nombre
incalculable de groupes, projets et autres rassemblements de musiciens fous furieux et après
deux démos solo respectivement sorties en 1997 et 2001, je reviens aujourd’hui avec le
projet The Holiday Armadillo et l’album Echo, qui marque le bilan de 10 ans de « carrière » musicale.

Permet-moi de plonger dans la brèche : comment est né le projet The
Holiday Armadillo ?

Tout simplement du constat effrayant que durant ces dix dernières années
j’ai accumulé un nombre impressionnant de chansons à moitié terminées, ébauchées voire
même complètement finalisées qui ne rentraient pas dans les cases de mes autres groupes
ou projets. Il faut aussi souligner que depuis la sortie de la démo Deep Blue en 2001,
je n’avais pas mis à disposition de mes trois fans de matériel entièrement personnel. Il
était donc temps d’alléger un peu la pile et de faire un petit bilan de mon travail
personnel sur ces dernières années.

Effectivement depuis Deep Blue on t’a beaucoup vu et entendu en groupe,
sur des projets à plus ou moins long terme, quel a été l’élément déclencheur de
ce retour en solo ?

Je dirai que cela coïncide avec la sortie de l’album Willingly Victimized
de Haute Fidelite en septembre 2008. Après une année entière de production, sans compter
pochette, mastering et autres joyeusetés annexes, j’avais tout d’abord décidé de m’accorder
un peu de temps libre, mais en tant que grand hyperactif, j’avais besoin d’un  » après » HF,
et j’ai ressorti des cartons quelques vieilles maquettes. Deuxième étape en décembre 2008 :
j’ai composé pour ma chérie deux chansons, dans l’intention de les lui offrir à Noël,
avec une jolie pochette et un petit mot doux. Sont donc sorties à un unique exemplaire
les chansons « Longing For » et « Need The World ».

Le vers était dans la pomme, à partir de ce moment-là, plus question de reculer…

Exactement ! J’ai regardé dans mon panier les chansons qui pouvaient coller à ces
deux-là, et je suis rapidement arrivé à une quinzaine de titres et cinq ou six reprises. La
suite s’est enchaînée très vite et dès le début 2009, je me suis remis en production.

Ce qui ressort de prime abord, c’est la variété et la densité des ambiances et
couleurs de ces différentes chansons. Comment s’est opéré ce choix ?

La production s’est étalée sur presque une année, mais j’ai pas mal tourné
en rond au début, j’avais le syndrome non pas de la page blanche, mais de la page pleine. Je
ne savais pas par où commencer (rires)! En fait je ne voulais pas m’y mettre. Alors j’ai
fait un peu de live pour les copains, j’ai arrangé quelques titres. L’attaque frontale
n’était décidément pas la solution pour ce projet ! Le plus gros du travail a été fourni
entre juin et décembre 2009. Je suis fan de prog’, de musiques complexes et denses, tout ceci
se ressent dans ma musique, les structures, les mélodies, les textes. Dans les 15 chansons
sélectionnées, certaines faisaient double emploi, en particulier en termes de couleur
et d’ambiance globale. J’ai fait un tri agressif et éliminé tout ce qui était moins
abouti ou moins construit. Certains titres ont été miraculés et ont fini sur
l’album presque en l’état.

En effet, j’ai lu sur le livret du CD que certains enregistrements datent
de 2001. Tu as réussi à garder des éléments aussi vieux sur le produit final ?

Tout à fait, certaines parties vocales ou encore des sons de claviers sont
les originaux que l’ont peut retrouver sur les maquettes de l’époque. Je pense par exemple
à « Answers », dans laquelle toute la voix lead est la piste originelle de la démo de 2003.
Idem pour certains choeurs de « Try », qui eux, datent de 2001 ! Le reste a été complètement
réactualisé, réenregistré avec les nouvelles machines à ma disposition, il aurait été
dommage de ne pas amener un peu de nouveauté.

Une autre nouveauté dans ta musique est l’apparition du chant en français
intégral, sur la chanson « Visages ». Cette chanson a d’ailleurs été co-composée avec
Dorian Bedel. Comment s’est passée cette collaboration ?

Je connais Dorian depuis des années maintenant, son frère Nathan est le
batteur de l’album et nous avons travaillé ensemble sur de nombreux projets. C’est un réel
plaisir de travailler avec lui, c’est une collaboration très ouverte et très saine. La
petite histoire est que « Visages » était une chanson originellement écrite par Dorian
à la guitare acoustique avec une voix seule. J’étais en pleine production de Echo
quand il m’a envoyé la chanson en me proposant de l’arranger. Plus la chanson avançait
et plus je me disais « oh, ça irait tellement bien sur mon album… » L’instrumental
terminé, Dorian a posé une première série de voix, je lui ai en suite demandé comme
un faveur personnelle de m’offrir sa chanson et de l’inclure dans mon album, ce qu’il
a accepté avec joie. J’ai intégré mes voix au milieu des siennes et le résultat est
sur Echo. Quant au chant en français, ça fait maintenant des années que l’idée me
titille, et j’avais déjà amorcé le travail sur l’album de HF, la chanson « The Way To Heaven »
étant à moitié en français. Pas trop d’un coup, n’est-ce pas ?

Comment définirais-tu ton style sur cet album ? A quoi les auditeurs
peuvent-ils s’attendre ?

Ils peuvent s’attendre en tout cas à pas mal de surprises ! J’ai essayé,
à mon petit niveau, de faire un album que j’aurais envie d’écouter, un album dense, luxuriant,
varié, avec surtout énormément de mélodies et de thèmes. Il était très important pour moi
de privilégier à tout moment de la production le respect de la ligne mélodique. C’est un
album qui pour moi serait un croisement assez improbable entre du Peter Gabriel, du Sting,
du Spock’s Beard, du Tears For Fears, à mon petit niveau, bien sûr… Je voulais qu’on puisse,
écoute après écoute, découvrir de nouvelles choses sous-jacentes, entendre le petit arrangement
de clavier au fond à droite, bref pouvoir donner du relief et de la profondeur à ces
chansons au fil du temps.

Tu as travaillé tout seul sur la production, mais tu t’es entouré de nombreux
artistes pour l’exécution des morceaux, avais-tu une idée bien arrêtée sur ta liste ou cela
s’est il fait progressivement ?

Et bien, un peu des deux mon cher JP (rires) ! Il y a deux extrêmes : Nikos Kevorkian
Symbyosis, Reason Sleeps) était mon seul et unique choix pour les solo de « Try » et « So Close To Me »,
et cela depuis des années. D’autres invités comme Carole Chabry (chant sur « Prints In The Snow ») sont
arrivés sur le projet très tard, après de longues recherches et beaucoup de cogitation sur le
meilleur grain de voix pour la chanson. Je voulais également depuis longtemps impliquer mon
camarade Fabien Labonde (The Aching Beauty, Progeny en live) sur un de mes projets, lui qui
me fait travailler sur les siens depuis des années. Je n’en dis pas plus et je vous laisse
découvrir tous mes invités au moment de l’écoute de l’album.

Pour finir, quels sont tes projets pour l’avenir ?

The Holiday Armadillo en tant que concept ne se limite pas au CD, je suis déjà en
pourparlers avec plusieurs musiciens et néanmoins amis pour monter la version live de Echo. Pour
l’instant flotte dans l’air une idée de gros happening articulé autour des chansons de l’album,
avec quelques extraits de mes travaux personnels passés, ainsi que des invités sur des
chansons extraites du répertoire de nos groupes respectifs. Et à titre tout à fait personnel,
je travaille sur un nouveau groupe avec Cédric Péreira, dans un style beaucoup plus rock, influencé
par 30 Seconds To Mars, Killswitch Engage et d’autres groupes du même tonneau. Je vais enfin
pouvoir faire le mercenaire de la guitare avec le pied sur le retour !

Merci à toi pour ton temps et rendez-vous sur les planches !